En France, plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées dans les rues après les résultats des élections législatives, dimanche 7 juillet.
Les cortèges ont été réprimés par les forces de l'ordre qui ont utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants.
Suite à l'annonce des résultats, différents groupes de personnes sont descendus dans la rue. Les opposants de droite ont mis le feu à la ville. Selon le quotidien iranien Keyhan citant l'agence de presse Tass, ces personnes sont descendues dans la rue et ont affronté la police, qui a utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants.
Les manifestants ont lancé des bouteilles et des pierres sur la police et ont incendié des voitures et des vélos. Le point important dans les protestations après l'annonce des résultats des élections a été la présence des drapeaux palestiniens et le soutien des partisans de gauche de la population de Gaza.
Jean-Luc Mélenchon, leader du parti de gauche « La France insoumise » et membre de la coalition Nouveau Front populaire qui a remporté les élections législatives françaises, a souligné la reconnaissance de l'État palestinien.
Trois hommes en garde à vue après la manifestation et les heurts à Nantes
Après les heurts qui ont éclaté dimanche soir 7 juillet, dans le centre-ville de Nantes, trois personnes ont été interpellées, dont un homme recherché pour avoir arraché un drapeau français rue de Strasbourg, lors d’une précédente manifestation contre l’extrême droite, rapporte Ouest-France.
La manifestation d’hier a été émaillée d’incidents. Un CRS a été sérieusement brûlé au bras par un cocktail Molotov.
Le policier blessé, vers 22 h 15, lors de la manifestation antifasciste à Nantes, a quitté le CHU.
Comme à Nantes, des heurts ont également éclaté à Paris, notamment près de la place de la République, soulignant la tension politique et sociale suite aux résultats électoraux.
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